Suite à mes révélations dans le premier féminicide de l'année, l'armée de terre m'a transmis des éléments
de réponse, faisant suite à nombre d'interrogations. "Seule une agression est connue" affirme l'état-major qui continue à assurer que dans cette agression de l'officier féminin de l'école de guerre "qui s'interposait", le 23 octobre, une plainte a été déposée par l'intéressée. Je n'ai pas de contact direct avec cette victime, c'est l'armée de terre qui l'affirme. Pas plus que j'ai de nouvelles du suivi de cette plainte, et de l'identité du service enquêteur. Je ne sais pas non plus quand elle a été déposée.Selon cette source, cet officier féminin a tenté de protéger des coups la future victime du 1er janvier. Mes sources évoquait la présence de deux autres officiers. L'EMAT maintient donc qu'elle était seule.
D'un point de vue disciplinaire, le militaire a donc écopé, selon l'EMAT, de la peine maximale : un... blâme de la ministre des armées. L'armée de terre ne dit pas quand cette peine a été décidée, et transmise. Il est étrange que la peine relative à de tels faits se limite à un blâme.
En 2022, la lutte contre les violences faites aux femmes est une des priorités du gouvernement. Si les agents de l'Etat ne sont pas eux mêmes irréprochables... Et ce n'est pas un blâme qui va y contribuer.
Selon la même source, l'auteur des coups, le 23 octobre (puis les coups mortels du 1er janvier) s'est engagé en 2017 au 2e RIMa et a été déployé à deux reprises hors du territoire national, à Barkhane et en Martinique (en MCD donc).
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