Conséquence directe d'un choix qui n'a officiellement toujours pas été pris, l'opération Barkhane a déjà
perdu plusieurs centaines de postes. C'est lors d'un dîner dans quelques heures que la fin de Barkhane et Takuba sera définitivement acté et annoncée.Mais l'effectif serait déjà tombée à 4300 selon l'Elysée. Il avait culminé à 5500 à l'époque de Serval, puis dans le dernier surge (avec le renforts des logisticiens).
Au Mali, il en resterait encore 2400 à 2500 selon cette même source, mais en quelques semaines seulement, au prix d'une réorientation totale des opérations, ce volume pourrait être très fortement réduit. Et amené à zéro d'ici la fin de l'année : cet objectif n'est pas affirmé par quiconque à ce stade, mais il est largement atteignable. Et il pourrait devenir un objectif de campagne pour plusieurs candidats. Surtout ceux qui n'ont pas encore parlé sur la défense, notamment un certain Emmanuel Macron. Mais aussi une certaine Valérie Pécresse.
Conséquence, le surcoût opex de l'opération Barkhane, actuellement quasiment calé sur le milliard d'euros (hors frais non chiffrés), va rapidement dégonfler. Même si le démantèlement de Barkhane aura un prix objectif.
Certaines capacités non critiques seront soit pillonées, soient transmises aux autorités civiles maliennes ou pourront profiter à la population. Par contre, des centaines de PCRL et l'économie malienne va clairement souffrir du départ de Barkhane, Takuba, EUTM et de la Minusma.
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