Le premier féminicide de l'année a vu la mort d'une militaire du 2e RD, une femme de 28 ans, tué par
son ami, un militaire du 2e RIMa. Le militaire, arrêté par la gendarmerie (chargée de l'enquête), a reconnu les faits.Plusieurs semaines avant le drame du 1er janvier, les éléments inquiétants s'étaient pourtant accumulés. La jeune militaire avait notamment déjà été agressée début novembre, en milieu ouvert, et hors d'une enceinte militaire.
Comme c'est souvent le cas, trois militaires hors service, apparemment tous les trois des officiers de l'armée de terre (l'armée de terre évoque, elle, un seul officier en réponse à nos révélations) circulant en voiture, étaient intervenus pour la sauver des coups, en bord de route. Au passage, les trois officiers, dont une femme suivant les enseignements de l'école de guerre à Paris, avaient reçu des coups et n'avaient apparemment pas pu maîtriser l'intéressé. A ce stade, on ignore les éventuelles suites disciplinaires et judiciaires données à cette affaire. Interrogée mercredi (1) sur ces différents points, l'armée de terre a semblé surprise par plusieurs points et sur ses réponses, présente une vue assez partielle. Localement, la même évoquait une "affaire privée".
En interne, pourtant, cette affaire qui pointe plusieurs aspects étonnants, a fait beaucoup parler dans l'armée de terre, et pour cause. Dans un pays marqué comme l'Espagne par les féminicides, elle a aussi fait parler hors du minarm. C'est ainsi que ce blog a été mis au courant, et après vérification de plusieurs points, a pu interroger mercredi l'armée de terre.
Quand ils viennent au secours des Français, les militaires de l'armée de terre sont en général signalés dans une rubrique dédiée du magazine interne TIM. Pas cette fois, pour le trio qui était intervenu en novembre. Pour des raisons assez étranges, aucun article 40 n'a non plus été engagé par quiconque.
(1) lors du point presse délocalisé à Canjuers, une vingtaine de média étaient présents. Et d'autres le suivaient en visio.
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