Il n'y avait eu qu'une seule marraine, dans l'histoire déjà longue de la Légion étrangère : la comtesse
du Luart, qui vit son destin lié à celui du 1er REC, en 1943. C'est donc une décision assez lourde de sens qu'a pris la Légion en autorisant le 4e régiment étranger à prendre lui aussi une marraine : c'était le 30 avril, lors de Camerone. La cérémonie était présidée par le général Thierry Burkhard, inspecteur de l'armée de terre, et ancien chef BOI du régiment.
Marie-Laure Buisson, ancienne avocate d'affaires est déjà très liée à l'armée de l'air, mais aussi à la Légion qu'elle a découverte comme auditrice à l'IHEDN : elle est 1ère classe d'honneur depuis juillet 2015, où, là aussi, les femmes ne sont pas légion (1).
Elle a notamment oeuvré pour trouver des sponsors à la course cycliste organisée chaque année par le régiment pour lever des fonds (2). Elle s'est encore investie pour aider le régiment à construire sa chapelle. La marraine et le régiment sont désormais "liés à vie".
(1) parmi les rares, Claire Landais, l'actuelle SGDSN, qui fut distinguée pour son soutien comme directrice aux affaires juridiques du ministère, où elle oeuvra pour la Légion.
(2) C'était également le cas pour le match organisé chaque automne en faveur des blessés des armées.
Marie-Laure Buisson, en juillet 2015, distinguée 1ère classe d'honneur au Sénat. Photo JMT