Le dossier de presse du déplacement du chef des armées à l'est de Paris le rappelle : la chasse
française (marins du ciel et aviateurs) a produit un gros effort ces dernières semaines, réalisant 140 frappes depuis le 17 octobre dernier. Ramené à l'aune des frappes françaises, cela veut dire que 14% du total depuis septembre 2014 ont été réalisées ces deux derniers mois et demi.
90 frappes ont été menées entre le 17 octobre, et le 28 novembre, au plus fort du début de l'offensive sur Mossoul, ville qui n'est toujours pas libérée. Et près de cinquante depuis.
Rappelons que ces frappes sont réalisées par une chaîne opérationnelle, qui commence avec ceux qui préparent les missions (officiers rens et interprètes photos), les avions (mécaniciens, pétafs), ceux (celles) qui les montent, ceux qui les orientent (moyens ISR, JTAC au sol), ceux qui les ravitaillent (le tanker du Bretagne et ses collègues alliés)...
Sans vraie surprise, le dossier n'évoque pas les forces spéciales, au-delà de la simple mention de la task force, Hydra. Mais les appareils photos et les caméras chauffent déjà.
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