Les militaires français, dont 18 au moins ont déjà donné leur vie pour la liberté du Mali (1), étaient
aujourd'hui encouragés à donner leur sang pour les blessés de l'attaque de Gao. L'EMA a diffusé ce soir des photos des militaires donnant leur sang, mais il est aussi vraisemblable que les propres réserves de Barkhane en produits ont également été sollicitées, notamment en Plyo (2) ce qui aura, pour voie de conséquence, de mobiliser aussi, dans les heures qui viennent, les donneurs, en métropole, afin de reconstituer les stocks entamés.
Rappelons que du fait de l'étendue de Barkhane, le SSA et l'armée de l'air ont dû adapter le système de prise en charge des blessés (prioritairement ceux de Barkhane, mais le SSA peut être amené à soigner tout le monde, y compris des adversaires de Barkhane), qui a lui aussi été mobilisé aujourd'hui par l'attaque de Gao.
Cette mobilisation n'a rien d'inédit, comme ce blog le rappelait la semaine dernière en évoquant le bilan des Casa nurse. On peut aussi rappeler l'action du SSA et de l'armée de l'air lors d'une autre attaque meurtrière : c'était en 2013, contre des Tchadiens.
Collecte réalisée aujourd'hui. Photo EMA
Le dispositif du SSA a été mis à contribution par les blessés de l'attaque de Gao. Photo EMA
(1) plusieurs dizaines ont été grièvement blessés. Régulièrement interrogé, l'état-major refuse de donner un chiffre précis.
(2) plasma lyophilisé, une réinvention du service de santé des armées.
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