Les armées vont être très sollicitées pour l'Euro de Foot. Des stades disposeront de dispositifs
particuliers de sûreté aérienne (DPSA), tous ont déjà été dotés d'une ZIT (zone d'interdiction temporaire de survol). Cette ZIT concerne aussi les drones de loisirs, quelle que soit le motif de l'utilisation, pacifique ou non.
L'armée de l'air va mettre le paquet sur l'Euro, comme elle le fait pour les évènements de grande ampleur, notamment sportifs, depuis 1992 (JO). Son dispositif multicouches concerne aussi les drones, sur la base des moyens intégrés testés au Bourget puis lors de la COP21.
Un dispositif d'accréditation des vols a été mis en place, pour permettre une continuité du trafic commercial à proximité des métropoles.
Cette partie du dispositif est, comme tous les jours de l'année, aux ordres du Premier Ministre, en charge de la sûreté aérienne.
L'autre partie est aux ordres de l'autorité préfectorale, maritime ou terrestre (1). Car la marine sera aussi plus vigilante aux approches. A terre, une partie de Sentinelle va être clairement détournée au profit de l'Euro, comme cela avait déjà été le cas lors de la COP21. Des moyens particuliers de santé (HIA du SSA, BSPP, BMPM), de renseignement et d'intervention (cyno, NRBC, sécurité civile, etc) seront aussi sur les dents durant la compétition.
(1) comme pour le rappeler, c'est bien la place Beauvau qui a communiqué la première sur le dispositif global, il y a quinze jours.