Airbus n'a pas baissé les bras, pour ravitailler les hélicoptères depuis un Atlas. Cette capacité
intéresse notamment l'armée de l'air, pour faire biberonner ses Caracal. Les essais avaient démontré que la configuration d'Airbus ne convenait pas, l'industriel rallonge donc le tuyau ravitailleur, de 80 à 120 ft. Cette nouvelle configuration permet d'éloigner l'hélicoptère de la turbulence générée par les turboprops, mais aussi de l'empennage explique-t-on.
Cette nouvelle configuration a été testée en France, à l'ONERA (tunnel F1) et doit désormais être testée en vol, d'ici "la fin de l'année" assure Airbus. Les premiers vols seront consacrés à des contacts à sec (sans transfert de carburant) avant d'envisager en faire une capacité opérationnelle.
Devant les premiers essais en vol, pas encourageants, la France avait décidé d'acquérir deux KC-130J pour permettre à l'escadron 1/67 Pyrénées de ravitailler ses Caracal. Un achat qui se paiera vraisemblablement sur la cible initiale (50 appareils) de l'Atlas.
Depuis quelques mois, ce dernier a accéléré l'emploi opérationnel du ravitaillement en vol (pour l'instant amené par l'AFSOC américaine) dans la BSS.
Cet apport profite clairement aux missions conventionnelles, mais aussi celles menées au profit du COS. L'escadron a d'ailleurs mené un démonstration complète, avec le CPA 10, en réalisant un vol continu de plus de 11h, lors du récent exercice Dark Dune.
Les Caracal du Pyrénées sont ravitaillés par les KC-130J de l'AFSOC. (photo armée de l'air/BA120)