C'est le syndicat d'officiers de police Synergie-Officiers qui l'annonce : un commandant de la BRI
blessé grièvement à la main par une balle de 7,62 mm (et non de 9 mm comme indiqué dans le texte syndical) lors de l'intervention du Bataclan, face aux terroristes armés de Kalachnikov, sera promu commissaire de police.
L'officier a subi plusieurs opérations, et poursuit sa rééducation, mais n'a toujours pas pu reprendre sa place. Ses lésions sont "irréversibles" écrit le syndicat qui décrit l'officier comme ayant fait preuve d'une "bravoure exceptionnelle dans l'action".
La décision, que Synergie-Officiers dit avoir "initiée", a été prise en CAP le 9 juin dernier.
La BRI (créée en 1964, c'est donc la mère de toutes les unités) est l'unité d'intervention de la préfecture de police, et avait déjà été utilisée dans la traque des frères Kouachi, puis sur l'Hyper Casher, en janvier 2015. Elle est actuellement engagée dans les sécurisations liées à l'Euro, et cherche actuellement à doubler son effectif, pour atteindre huit groupes à la fin de l'année, contre quatre en 2015.
Opérateurs de la BRI, lors des répétitions du défilé du 14 juillet 2015, pour lequel un bloc commun avec le GIGN et le RAID avait été spécialement mis en place. (Photo JM T)