Grâce à l'action de l'ANORABC et de ses nombreux relais, le pont de Grenelle (15e arrondissement
de Paris) va changer de nom, pour prendre celui de "Grenelle-Cadets de Saumur". L'ANORABC regroupe les réservistes de l'arme blindée cavalerie, les Cadets de 1940 étaient issus de la Cavalerie et du Train.
C'est en quelque sorte un pont plus loin, car à l'origine, l'ANORABC pensait pouvoir accrocher le nom d'une rue disponible le long du Balargone. La rue a finalement reçu le nom de général Alain de Boissieu (un cavalier, qui mena le dernier assaut au sabre, en 1940).
L'ANORBC a persisté, avec deux autres possibilités offertes par le maire du 15e, Philippe Goujon : un square (Place Dupleix) ou un pont (de Grenelle).
Le pont l'a finalement emporté : certes, ces cadets de Saumur (dont certains Parisiens, à l'époque, ou aujourd'hui) parlaient peut-être peu à des élus parisiens, mais qu'en est-il de Iéna ou de Bir Hacheim ? Pour l'ANORABC, les symboles étaient multiples sur ce pont, passant sur une île (ce qui était le cas pour un des ponts tenus par les Cadets en 1940), qui héberge en plus une réduction de la statue de la Liberté.
Au final, c'est le 18 juin que le pont changera de dénomination, avec la présence de trois ou quatre vétérans, et un fort parti de cavaliers et de tringlots (amalgamés à l'origine au sein des cadets qui résistèrent devant les troupes allemandes). Plus d'une centaine de reconstituants (issus notamment de l'association Koufra) seront présents pour commémorer l'évènement, et leur défilé motorisé traversera ensuite le 15e. D'autres cavaliers, d'active et de réserve, seront aussi sur place.
A noter que la circulation sur le pont sera interrompue toute la journée, afin de préserver la sécurité de la cérémonie.