Le fleuron technologique de Dassault Aviation et ses partenaires européens devrait être bien présent
au meeting d'Istres, mais on ne sait pas encore formellement s'il sera visible au sol, ou en vol.
Son caractère technologiquement sensible complique la donne, tout comme la météo : le mistral pourrait compliquer une présentation en vol.
Tout comme les innovations qu'il contient, principalement en matière de furtivité. L'argument étant qu'un photographe bien équipé pourrait trouver une partie des ressorts technologiques du drone de combat. L'argument ne vaut pas complètement, dans la mesure où le Neuron vole régulièrement dans le ciel de Provence, et que la base d'Istres concentre quelques spotters dont une partie diffuse sur internet.
Certes, on pourrait arguer que la présence d'un public a priori très important pourrait aussi compliquer la donne. Le Neuron a volé en formation avec le Rafale et le Falcon, mais sans dizaines de milliers de spectacteurs en dessous. Le niveau de sécurité attesté par les vols, qui se sont déroulés sans anicroche peut balayer cet arguement, d'autant plus que la réglementation des aéronefs pilotés s'applique aussi aux drones (pas de survol du public).
Une présentation en vol en meeting -une première pour un drone de cette envergure- serait une première mondiale, mais il est vraisembable que les autorités (DGAC, DGA) ne pousseront pas à la roue, pas plus que le constructeur (pour les raisons liées au secret évoquées ci-dessous).
En outre, un vol ne permettrait pas de l'exposer au sol, car les précautions de présentation au sol ne sont pas neutres non plus.
On s'achemine donc, sans doute, vers une présentation aux yeux du public au niveau zéro (comme au Bourget), mais sans doute sans la protection de la bulle utilisée pour le SIAE.
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Mon dernier livre : Commandos du Ciel, préface du général André Lanata
(Editions JPO).
