Il ne change pas de chef (général de brigade aérienne Jean-Pascal Breton), mais de nom et de
périmètre. Le centre d’études supérieures aérospatiales (CESA) devient le centre d’études, des réserves et des partenariats air (CERPA). Au passage, il perd quelques missions comme la doctrine (désormais partagée entre le CEAM et le BEmp) et la stratégie (confiée au BPlans), mais gagne donc les réserves, un sujet qui monte dans l’armée de l’air, et les partenariats.
Des besoins importants de réserve active existent dans l'aviation, qui veut améliorer son réservoir. C'est le cas par exemple dans la protection-défense (fusiliers-commandos) et le filtrage des bases aériennes.
Le CERPA conserve aussi l’organisation des colloques, avec un menu qui s’annonce relativement riche dès le premier semestre, avec, le 9 février, le colloque plutôt prometteur qui avait été repoussé en novembre, du fait des attentats. En juin est également prévu un colloque prospectif.
Dans son périmètre aussi, l’attribution des labels SPAD aux organismes qui participent activement à la conservation du patrimoine aérien de la défense. 15 ont déjà été labellisés (Canopée, musées de Montélimar et d’Angers…), au premier rang, le musée de l’air et de l’espace qui a littéralement décollé ces dernières années, sous l’impulsion de sa directrice, la voltigeuse Catherine Maunoury.