Le président de la république se rend sur le porte-avions Charles de Gaulle aujourd'hui. A quelques
heures d'un scrutin, une période qui, dans la tradition républicaine, est baptisée réserve électorale.
On pourra crtes dire que mobilisé par la suite des attaques de Paris, et le début de la COP21, il n'a pu se rendre avant sur le Charles-de-Gaulle... qui doit doit, dans quelques heures, ou jours, changer d'endroit.
Il y a encore quelques heures, j'aurais dit qu'il partait pour une semaine de remise en condition à Djibouti, charger ses soutes de munitions, de vivres frais, et de tout ce qu'une base comme Djibouti peut amener. Avant de rallier le Golfe, où on l'attend (1).
Mais c'était avant que l'on apprenne fortuitement, ce midi, que la France avait mené ses premiers vols de reconnaissance dans la zone de Syrte, où EI est implanté en Libye. Ce sont les avions du Charles-de-Gaulle, probablement des Rafale Marine équipés de pods Reco-NG, qui auraient effectué ces missions, lors du transit vers la Syrie. Deux missions ont été réalisés à Syrte et Tobrouk, selon l'Elysée, les 20 et 21 novembre.
Une zone dont Paris craignait justement qu'EI ne sorte, pour glisser vers le sud, dans une sorte de scénario malien de janvier 2013. Plus d'un an après l'appel de Le Drian sur la Libye... il était temps.
(l) si l'on en croit l'Elysée, le PACDG va bien franchir le canal de Suez...La même source indique aussi que "des vols ISR vont" être conduits en Libye.