Un gendarme en mission de formation en Afrique centrale a été grièvement blessé vendredi soir à
N'Djamena. Selon les rares détails disponibles et parfois contradictoires, le militaire a été blessé dans un échange de coups de feu : il a reçu plusieurs balles dans le corps, et a été évacué, vraisemblablement par une STRATEVAC de l'armée de l'air, dès samedi matin. Son collègue a été plus légèrement touché et est resté sur place, sans doute pour les besoins de l'enquête.
On n'a pas d'informations sur l'état des blessés tchadiens, ni sur les motifs de cette fusillade.
La prévôté a été chargée de l'enquête, côté français. Les prévôts (des gendarmes) de N'Djamena sont connus pour leurs sens de l'initiative : en autres exemples, en 2013, ils avaient été engagés au Cameroun pour recueillir des informations suite à l'enlèvement d'une famille française.
Plusieurs versions de cette attaque subsistaient encore hier : l'une la localisait au Tchad, l'autre en RCA, c'est bien au Tchad que les évènements se sont passés.
Un média local évoque une fusillade entre militaires français et tchadiens, ayant fait deux blessés de chaque côté, dans la nuit de vendredi à samedi à N'Djamena.
En trois jours, pas une fois cet incident n'a été évoqué officiellement par les autorités françaises.