L'EMA a livré de nouveaux détails sur l'attaque terroriste qui a ciblé un dispositif français ce 14 juillet, à 100
km de Gao sans pour autant répondre à toutes les inconnues. Les militaires français se sont déployés en fait la veille pour cette opération de contrôle de zone. Le véhicule arrivé à pleine vitesse vers leur check point est un pick up, l'EMA ne dit pas combien de personnes étaient à bord. Mais constate qu'il n'y a pas eu d'attaque complémentaire, après l'attaque suicide que les Français n'ont pas pu arrêter à temps (le véhicule aurait été stoppé par des tirs à une dizaine de mètres seulement). L'attaque serait intervenue vers 17 heures, d'après l'EMA.
Le véhicule a explosé, blessant sept hommes, dont l'adjudant-chef du 1er REG qui n'a pas survécu. décédant en soirée, "après" son transfert à Gao. La chronologie de la médicalisation des blessés n'est pas claire, à cette heure, l'EMA se refusant à la détailler, et évoque un transfert par hélicoptère. Les deux blessés les plus graves ont été évacués en France ce matin, a priori par un avion unique.
Un Falcon 900 de l'ETEC permet d'évacuer deux blessés sous réa d'un coup.
Les blessés sont issus du SGTIA qui armait l'essentiel de l'opération, pour une centaine d'hommes, et du DLAO basé normalement à Assongo. Ce dernier n'était pas déployé avec des troupes africaines, mais en complément du SGTIA. Au passage, on peut précisément s'interroger sur l'absence de troupes africaines dans cette opération.
L'EMA n'a pas livré les unités d'origine des blessés.