Deux députés, Damien Meslot (UMP) et Geneviève Gosselin-Fleury (SRC) ont livré ce mercredi les
résultats de leur travail sur la conduite des réformes par le ministère. Difficile d'échapper aux déboires de Louvois, dont ce blog s'est largement et régulièrement fait l'écho. Avec modestie mais sans lâcher le morceau, les deux élus décortiquent littéralement les raisons de cette berezina qui a tourné au scandale, du fait de l'absence de responsabilités, comme le déplore Damien Meslot, estimant qu'il faut aller les chercher à la DRH-MD, et pas chez la société Steria, qui avait été stigmatisée très tôt (1).
La députée Gosselin-Fleury estime également qu'il faut civilianiser beaucoup plus les missions de soutien au sein des BDD, une promesse qu'avait pourtant faite en son temps Hervé Morin (et pas qu'une fois) et qui n'a pas vraiment été suivie d'effet. Incidemment, cela devrait contribuer, en plus, à alléger la masse salariale du ministère, et le temps de travail posté.
Dans ce même domaine des BDD, on devrait voir disparaître l'échelon intermédiaire (régional) du soutien dont l'apport n'est semble-t-il pas facile à défendre, de surcroît dans un contexte de forte déflation des effectifs.
Sur le Balardgone (2), les deux rapporteurs regrettent également un "regrettable manque de transparence" ou, à défaut, des carences dans le transmission des documents, de la part du cabinet du ministre, la réponse ministérielle ayant été "aussi tardive que partielle".
(1) Dans la colonne de droite, ci-contre, un sondage sur votre appréciation de l'absence de sanctions dans le dossier Louvois.
(2) Un peu à l'image du concept lui-même. Entre autres exemples, les personnels chargés de la communication seront dispersés sur trois étages différents : on est loin du travail en plateau qui était mis en valeur au lancement du projet...