L'EMA a reconnu ce matin au point presse du ministère de la Défense la responsabilité des dommages collatéraux (quatre enfants tués, un cinquième blessé), lors d'une opération de la brigade La Fayette, en Kapisa, le 6 avril dernier. C'est ce blog qui avait relevé, dans un bilan d'activités de l'ISAF, un élément qu'on avait pas forcément prévu de développer à Paris. En réponse à nos questions, l'EMA nous avait cependant confirmé les informations de l'IJC, indiquant lancer une enquête.
Les résultats devaient être communiqués la semaine prochaine. Pour des raisons qui nous échappent, mais nous n'étions pas au point presse ce matin, la divulgation des résultats de l'enquête aura donc été anticipée.
Comme nous le notions à l'époque, de tels dommages collatéraux sont sans précédant, si l'on considère le nombre et l'âge des victimes. Mais ce ne sont pas les premiers, en Afghanistan, et peut-être pas les derniers. Malgré une discipline de tir jugée particulièrement restrictive, aucun militaire, sur ce théâtre, n'est à l'abri de telles situations.