Toutes les options restent apparemment encore ouvertes pour succéder à Marin Gillier, qui partira comme Alindien dans quelques semaines, après que son nom ait aussi été donné -pour la forme- par la Marine, comme possible DPSD. Un autre nageur de combat, capitaine de vaisseau, semble bien placé pour lui succéder, tout comme un autre capitaine de vaisseau parisien, à la liste. La possibilité qu'un amiral, ni fusilier et ni commando, ne prenne le poste n'étant pas totalement exclue non plus : la fréquence bourdonnant d'ailleurs sur une telle possibilité, depuis quelques jours. Précisément depuis que le nom de Marin Gillier est évoqué pour Alindien. Le cas s'est déjà présenté, par le passé.
Marin Gillier, qui vient de gagner sa troisième étoile restera comme un cas atypique, du fait d'une carrière servie par les postes diplomatiques complexes (Egypte, Jordanie) et les déploiements opérationnels au Rwanda ou en Afghanistan. C'est d'ailleurs son mandat remarqué par le CEMA, dans l'opération Arès, qui lui avait permis d'embrayer au CHEM.
L'amiral avait aussi été tarponné dans l'océan indien, en avril 2008, pour rejoindre ses commandos, avant la reprise de vive force de la rançon du Ponant.
De telles carrières sont assez rares chez les commandos marine (et d'ailleurs, aussi, de l'air). La dernière en date avait été illustrée par l'amiral Jean Moulin, inspecteur général des armées - marine, après avoir (notamment) commandé le commando Trépél et le groupement de commandos.