Une cellule de suivi du nuage islandais a été mise en place jeudi au centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon-Mont-Verdun, alors que l'armée de l'Air intégrait une cellule de crise mise en place par la direction générale de l'aviation civile (DGAC).
Les conséquences du nuage génèrent "un fort impact opérationnel", avec un redéploiement de moyens, et une limitation au strict nécessaire des vols au-dessus d'une ligne Brest-Mulhouse.
On ignore si ceux de l'ETEC, chargés du transport gouvernemental et de l'appui aux évacuations sanitaires (notamment d'Afghanistan) ont été ou pas concernées par cette relocalisation, puisque situés, à Villacoublay (Yvelines), dans la zone couverte par le nuage. La problématique étant la même pour l'Estérel et ses cinq Airbus A310 et A340, chargés, eux, notamment des relèves vers l'Afghanistan, et basés à Roissy.
La posture permanente de sûreté (PPS) chargée de protéger le ciel français depuis 51 ans a juste subi une adaptation pour tenir compte de la zone de couverture du nuage. S'il fallait intercepter ou assister un aéronef, l'impact serait a priori uniquement mécanique (aubes des réacteurs potentiellement compromises pour les vols suivants).
Les deux bases de la dissuasion (Luxeuil et Istres) ne sont pas impactées, pas plus que la composante aéroportée "Air". Le principe intégrant de toute façon, par nature, des terrains de dispersion. Cette mission est assurée sans interrruption depuis, rappelons-le, 46 ans.