94% des épouses de militaires ont déclaré dans un sondage récent qu'elles ne sentaient pas le pays comprendre leur préoccupations en termes de vie quotidienne, notamment lorsque le conjoint est en première ligne. Pêle-mêle, on parle déménagement, bonnes écoles pour les enfants, etc.
Par chance, cette bronca n'est audible qu'aux Etats-Unis, où on fête demain la journée des épouses de militaires. C'est le CEMA américain, l'amiral Mike Mullen, qui a pris la décision d'instituer cette journée, il y a peu.
Michelle Obama, qui a déjà visité plusieurs casernes depuis l'élection de son président de mari -notamment Fort Bragg, en mars- s'est étonnée, hier, d'un tel ressenti, dans une interview, en le notant manifestement dans un coin de sa tête.
De tels soucis n'existent sûrement pas chez nous : seulement 55.000 personnes, et autant de familles devraient être impactées par la refonte de l'armée de Terre, estimait jeudi son chef d'état-major. Le même rappelait aussi que des militaires partis en opex depuis un régiment rentreraient dans un autre, leur unité ayant été dissoute entretemps. C'est l'expérience que connaîtront notamment une dizaine d'artilleurs du 12e RA, à leur retour d'Afghanistan, à l'automne.
L'interview de Michelle:
http://www.defenselink.mil/news/newsarticle.aspx?id=54247
Nos photos : la présidente en interview, à l'occasion de la journée des épouses, et lors de sa visite à Fort Bragg. (crédits : Pentagone)