Cet IGA atypique est encore pour quelques semaines en charge des urgences opérations (UO) gérées par la DGA au profit des forces ; son futur job est donc très en rapport avec l’actuel. Quand il en parle, Imbert évoque des mots qui frappent, comme « service rendu », « réactivité », toutes choses que l’on retrouve, par ailleurs, concrètement, sur le terrain, avec les UO qui arrivent en Afghanistan. Imbert a aussi fait partie de ceux qui voulaient envoyer les ingénieurs de la DGA en première ligne écouter les combattants, notamment leurs retex. Trois sont donc partis en Kapisa, et à Kandahar.
Plusieurs centres de la DGA, comme l’ETBS, l’ETAS, le CELAR et le centre d’essais en vol (CEV) sont par ailleurs très largement impliqués dans les UO.
Imbert, qui prend au passage une étoile supplémentaire (ingénieur général hors classe) va aussi devoir gérer un dossier difficile (socialement parlant) , celui de la constitution de pôles d’excellence avec les centres militaires, alors que parallèlement, sa direction doit aussi réduire la voilure. Ces trois entités traiteront de :
. systèmes terrestres, à Bourges, autour de l’ETBS et de la section technique de l’armée de Terre (STAT), qui quittera Satory sous deux ans.
. systèmes maritimes, à Toulon, autour du CTSN.
. systèmes aériens, autour du CEV, qui reste éclaté sur deux sites, Cazaux et Istres. Une colocalisation des flottes aériennes, à Mont-de-Marsan, nid du centre des expériences aériennes militaires (CEAM), est envisagée pour réduire le coût de mise en œuvre. Une cellule commune rationnalise déjà l’emploi des deux flottes.Notre photo (crédit JMT) : Vincent Imbert répond aux questions de la presse, lors d'un point sur les UO, le 11 décembre. A droite, le général Beth (CPCO) et au centre, le général Baptiste (DICOD).