mercredi 13 mars 2019

Un (début de) miracle au milieu du désert

Plus de jeunes que de vieux : l'armée de terre a réussi à atteindre l'objectif qu'elle s'était fixée pour sa
flotte d'hélicoptères utilisée par Barkhane, qui comporte 18 machines. Chez ce que l'armée de terre appelle les "hélicoptères de nouvelle génération" ou HNG, comme ce blog et le twitter associé l'avaient révélé l'an dernier, le compte est passé à cinq Caïman, autant de Tigre (HAP et HAD), auquel on ajoute les deux Cougar rénovés, ce qui fait d'eux des HNG.
Il ne reste plus, face à ces 12 HNG, "que" six rotors de l'ancien monde, deux Puma (essentiellement pour les Medevac) et quatre Gazelle.
Les HNG comptent donc désormais pour deux tiers du GTD-A, et les anciens, pour un tiers. Il  a six ans, pour un volume à peu près équivalent, les Tigre constituaient les seuls HNG de l'opération Serval.
La tendance est encore plus accentuée au sein de la TF Sabre, qui n'emploie plus qu'un seul type de HNG, la Gazelle, essentiellement pour l'appui-feu tireur embarqué, mission qui peut être assurée depuis un hélicoptère de manoeuvre.
Rappelons néanmoins que cette mobilisation, qui exige beaucoup d'efforts de l'armée de terre, reste particulièrement faible dans l'absolu. Dans ce qui était loin d'être une guerre totale, et menée de surcroît en coalition, l'armée de terre avait mobilisé 120 hélicoptères pendant la guerre du Golfe. Soit plus encore que les seuls appareils qui ne sont pas aujourd'hui dans le circuit d'entretien, sur les 300 exploités par l'armée de terre.

Mes infops et photos sur le twitter @defense137.