La France aura quatre plots opérationnels de Rafale dont un mobile, dès la semaine prochaine, avec
l'appareillage du Charles-de-Gaulle. Ce dernier dispose à la fois de missiles de croisière Scalp-EG, de pods de reconnaissance Reco-NG, et du complément habituel de munitions (1), comme les autres plots basés à terre, et engagés dans le combat contre Daech, en Jordanie et aux EAU.
Seul le plot tchadien, ouvert le 24 février, n'a qu'une orientation reconnaissance, si l'on en croit les explications de l'état-major des armées.
33 Rafale seront donc à des niveaux d'opérations divers à partir de la semaine prochaine, ce qui a aussi un impact sur les lots de rechanges, mais, on l'oublie aussi, sur les équipements critiques, que sont les pods Damocles (le Rafale ne peut utiliser que ce pod unique pour le ciblage, dans l'attente des livraisons massives de Talios) et Reco-NG.
La dispersion de ces équipements critiques a un impact assez immédiat sur la formation tactique des personnels, en France.
A ces plots outremer s'ajoutent évidemment les plots Rafale en France, ceux qu'on oublie régulièrement : ceux qui arment la police du ciel à Saint-Dizier et Mont-de-Marsan, deux bases-mères de Rafale, et évidemment, la capacité nucléaire du Rafale, qui assure l'épine dorsale de la capacité aéroportée, avec les forces aériennes stratégiques (FAS) et la force aéronavale nucléaire (FANU) qui suit le porte-avions.
(1) la présence d'armes nucléaires ASMP-A à bord n'étant évidemment pas communiquée. Seule la présence de gendarmes spécialisés à bord, pour veiller sur elles, pourrait le trahir.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.