Les chiffres sont souvent difficiles à trouver, on le sait maintenant, l'armée de l'air a peu tiré en 2018
en opex, mêmes si les dernières semaines auront concentré l'essentiel des tirs.
Barkhane aura consommé 64 munitions, essentiellement de la GBU-12, tandis que 132 ont été tirées à Chammal, plutôt des munitions à GPS, préférées des JTAC américains.
L'essentiel des tirs ont été réalisés à Barkhane dans le dernier trimestre, notamment en décembre. D'autres tirs ont eu lieu en janvier-février. Les demandes d'appui du sol sont nombreuses, justifiant l'activité soutenue de la chasse, et donc justifiant pleinement sa présence.
A Chammal, la chasse a été particulièrement à l'oeuvre dans le dernier trimestre également, pour neutraliser des contre-offensives de Daech sur ses derniers réduits. Au total, rappelons que plus de 2000 bombes ont été tirées par l'armée de l'air depuis la base aérienne de Jordanie, pour l'essentiel par des Rafale.
132 plus 64, cela fait 196, donc a priori tout ce qui a pu être tiré par l'armée de l'air. A moins que d'autres munitions aient été tiré ailleurs, évidemment, sans grande publicité, ce qui reste toujours possible.
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