On s'en doutait, mais maintenant, c'est dit : le futur véhicule blindé d'aide à l'engagement (VBAE) qui
doit succéder au VBL intéresse CMI Défense, société belge qui a aussi des intérêts en France (1). La société annonce réunir demain une trentaine industriels français prêts à la suivre sur ce projet, dans la bonne ville de Metz, dans le cadre d'une journée industrielle.
Les sociétés sont toutes des équipementiers. CMI Défense détaille les activités de certaines : électronique, otronique, traitement d'images, robotisation. La société cherche aussi actuellement à rendre ses blindés plus intelligents, avec le déploiement de minidrones capables de décoller et d'atterrir en mouvement.
Difficile de jouer les sourds à cette candidature d'un industriel belge, a fortiori s'il a un pied en France, alors que la Belgique vient d'acheter en France son programme blindé futur, et son programme de guerre des mines. Soit une facture à 3,6 milliard d'euros.
Evidemment, notre beau pays compte lui aussi des industriels du secteur terrestre, capables de développer des véhicules, mais certains d'entre eux ont connu d'incroyables retards et surcoûts. De quoi faire réfléchir les investisseurs avisés des euros du contribuable français (2).
(1) elle a investi à Commercy (55) où le secteur privé français n'était pas très enclin à le faire, et à Distroff (57). Elle est aussi partenaire demain d'une journée consacrée à l'innovation, avec l'agence d'innovation de la défense.
(2) qui n'ont pas hésité à montrer leur indépendance d'esprit, en rebattant les cartes du terrestre français, pour attribuer à Nexter/Texelis, en fait Texelis, le contrat Serval.
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