Un passager d’un Rafale biplace de la base aérienne de Saint-Dizier s’est éjecté aujourd’hui lors d’un
vol aux finalités non encore connues.
L’éjecté a été pris en charge par les secours de la base aérienne, et transmis au secteur civil. Le Rafale, lui, a interrompu sa mission, et son pilote l’a ramené à bon port. Ce qui permet de le conserver dans le parc.
L'accident aérien a eu lieu avant 14h, l'armée de l'air n'avait toujours pas communiqué à 18h25.
Le passager serait un sexagénaire.
Les vols sont autorisés par le CEMPN de Percy, qui décide de l’aptitude siège éjectable et de l’état de santé. Tandis que c’est le cabinet de la ministre qui les autorise.
Les vols de passagers non militaires de l’armée de l’air ne sont possibles qu’avec les Rafale de l’armée de lair (la marine n'en possède pas) ou sur biplace détenu par l’industriel ou le centre d’essais en vol (ou l’EPNER qui en dépend)
Les éjections de ce type sont rarissimes.
Le pilote d’un Rafale Marine avait dû s’éjecter à l’atterrissage, au retour d’une mission, le 22 mai 2008 alors que son appareil sortait de la piste. D’autres pilotes de la marine se sont éjectés en vol, lors d’un entraînement au combat aérien contre un F/A-18 américain, ou d’une mauvaise gestion du carburant en mer d'Arabie. Un pilote d’essai avait pu aussi s’éjecter lors d’une collision en vol de deux appareils, lors d’une campagne de la DGA en Méditerranée.
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