C'est mercredi que se tiendra, au Cannet-des-Maures, mercredi, la cérémonie d'honneurs militaires
après le crash de deux Gazelle, vendredi. Trois des cinq pilotes (biographies à consulter plus haut dans le fil des posts) y étaient affectés, et la mission est partie de cette base, avant de se terminer fatalement, quelques minutes plus tard. Les deux autres pilotes sont originaires du 4e RHFS de Pau.
Sous réserve d'agenda, la ministre et le chef d'état-major de l'armée de terre devraient être présents cette cérémonie.
Du côté de l'enquête, il est évidemment trop tôt pour faire état d'un enchaînement de causes ayant mené à l'accident. Les Gazelle ne sont toutefois pas interdites de vol, il n'y a donc pas de cause intrinsèque au type d'appareil ce qui ne veut pas dire qu'il faut exclure pour autant une cause technique pour autant sur ces deux appareils-ci. Les enquêteurs doivent donc auditionner les témoins civils et militaires, reconstituer l'environnement du crash, ce qui est plus difficile et plus long sans la moindre boîte noire, dispositif qui n'équipe pas les Gazelle.
Basiquement, les accidents aériens sont la résultante de trois familles de causes qui peuvent s'entremêler : les facteurs environnementaux (la météo, un jour blanc, un vol d'oiseaux...), les facteurs techniques (un rupture, un défaut de MCO), et, le plus souvent, le facteur humain. Un terme générique qui va de l'insuffisance du petit déjeuner du matin, à un manque de sommeil, en passant, le plus souvent, par une réaction ou une qualification inadaptées.
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