Les activités défense (ex Sagem) de Safran prennent un +8,6% en 2017 par rapport à 2016, apprend-
on ce matin. Le volume brut s'est établi l'an dernier à 1,345 MdEUR.
Les commandes 2017 ont atteint 1,4 MdEUR. Le groupe évoque les hausses des ventes dans le domaine du guidage, des drones, et des viseurs. La formulation assez allusive rend assez difficile une compréhension de cette croissance. Par exemple, dans les drones, Sperwer/SDTI n'est plus en service actif qu'en France, et il n'y a pas eu de contrat sur le Patroller (sur lequel rien n'a encore été livré), le seul programme de Safran dans le domaine, depuis celui de la France en 2016.
Par contre, l'AASM se vend très bien chez ceux qui l'ont qualifié sur leurs vecteurs, à commencer par la France. Même si la France trouve les anciennes versions assez chères.
Les résultats dévoilés ce matin évoquent aussi une augmentation de 25% du résultat opérationnel du domaine défense.
Juste pour compliquer encore les choses, les turbines aéronautiques pour hélicoptères militaires, les moteurs M88 pour Rafale apparaissent, eux, dans les activités moteurs aéronautiques, et non dans le domaine défense. Et là aussi, les augmentations sont particulièrement significatives. Ainsi apprend-on, aussi, la livraison de 33 moteurs M88 pour les Rafale (dont 17 à l'export) contre seulement 11 en 2016, et les premières livraisons de systèmes de ciblage LTLM II à l'armée américaine. C'est la filiale américaine Safran Optics 1 qui avait gagné ce contrat de 304 M$ l'an dernier.
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