"camarades" sur tous les fronts (Liban, Afghanistan, Mali). Ce photographe de l'armée de l'air, qui se définit avant avant comme un militaire, a été distingué, hier, par le prix "Capitaine Thomas Gauvin" (1), pour son livre consacré à ses reportages, un livre auto-édité en famille, et préfacé par le CEMAA.Ses photos ont déjà illustré des livres, des documentaires, des magazines (RAIDS), il faut parfois faire un quart de tour pour découvrir le crédit.
Avec une émotion certaine, et pour tout ce que ce livre porte d'implication, de visages photographiés, et de volonté de transmettre l'envie de rapporter avec un boîtier photo, le sous-officier a accepté, du bout des lèvres, l'hommage de l'AEC. Accepter l'hommage, sans doute la mission la plus difficile des humbles.
Il faut le rappeler, par leur niveau d'engagement, les photographes militaires sont soumis aux mêmes risques que les militaires de l'avant, balles de Kalshnikov et IED ne détournant pas leurs effets à la vue d'un Nikon.
Un simple regard sur la photo ci-dessous, 50 cm au-dessus du livre, permettra aux initié que l'ancien arpète, entré dans l'armée de l'air en 1998 à 17 ans, n'a pas chômé depuis.
(1) Thomas Gauvin était Saint-Cyrien, major de sa promotion, et a été tué en Afghanistan avec ses camarades du 1er RCP et du 17e RGP, avec le sergent Sébastien Vermeille, photographe du Sirpa Terre, le 13 juillet 2011, en Afghanistan. Son nom a été donné à ce prix de l'association des écrivains combattants (AEC).
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