Une des deux ESSD sponsors au forum de Dakar, le Français Erys Group a dévoilé cet après-midi à
ce blog une partie de ses projets du moment, alors que la société vient d'être au coeur d'une opération d'ampleur inédite, menée avec le GIGN et le COS, en Libye, pour accompagner une mission diplomatique en zone exposée.
Pour Arnaud Dessenne, fondateur de la société, il faut "privilégier en Afrique la formation de forces spéciales, très bien équipées, hyper spécialisées, et non de gros bataillons. C'est ce qui permet d'emporter la décision. Il faut aussi mettre sur pied une école régional de lutte contre le terrorisme, un pôle d'excellence avec une partie prospective et doctrinale". La société revendique de devenir un des acteurs qui se chargera de la formation des unes et de l'autre, alors que le COS, inondé de demandes et placé sous un haut tempo opérationnel, n'est plus en mesure d'y répondre. Erys Group y voit de plus l'occasion de nourrir un de ses chevaux de bataille : trouver un emploi consolidé pour des vétérans, dont les "savoirs faire sont insuffisamment valorisés après leur départ" de l'armée.
Arnaud Dessenne illustre la valorisation des anciens commandos : en Libye, son actuel country manager a opéré comme opérateur du COS, sur place, en 2011.
Cette valorisation des anciens opérateurs s'était déjà illustrée, plus au sud, et sur le territoire national, là où Erys a été retenu pour protéger un point d'importance vitale avec un dispositif de protection armée : les personnels sont d'anciens militaires et gendarmes. Selon Arnaud Dessenne, la privatisation des gardes statiques et dynamiques actuelles permettraient de créer "5 à 6000 emplois", tout en réinjectant militaires, policiers et gendarmes dans leur vocation d'origine.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.