Sans doute habitués à voir les présidents passer très vite sur leurs prises d'armes (deux par an, à la fin
du semestre), la musique de la Garde Républicaine n'avait pas prévu un répertoire très long pour pour la deuxième d'Emmanuel Macron. Mais malgré un temps défavorable (léger crachin façon côtes bretonnes en décembre), le Président n'a pas boudé son plaisir face aux décorés du jour, leur familles, et les incontournables scolaires de la défense (Saint Cyr, Maison de la Légion d'Honneur, qui a eu droit à un bon arrêt grâce à un habile blocage du général Puga) et du monde civil.
Le président a même embrayé sur une séquence de selfies qui a un peu déstabilisé l'étiquette militaire pour les décorés, qu'un officier du protocole a dû remettre en ligne. Dans le lot, un ancien commandant de base aérienne projetée en Jordanie et au Niger (un doublé d'un an chacune), deux officiers mariniers et un gendarme expérimentés, une ingénieure de l'armement de haut vol à qui la balance commerciale de la France est reconnaissante, un GCP du 17e RGP et un ancien COMFOR Barkhane. Bref de la diversité, même si comme souvent en pareil cas, la liste avait été dressée et motivée.
Cette cérémonie qui aura duré deux fois plus longtemps que la balle de fusil habituelle aura consommé, au final, deux "En passant par la Lorraine" et inculte que je suis, mon oreille n'a pas identifié le reste. Heureusement que le président devait prendre l'avion, le répertoire commençait à s'épuiser.
Le président a pris son temps pour saluer jusqu'à la deuxième ligne sur les rangs. Photo JMT