On ne l'apprend qu'aujourd'hui. La ministre a choisi, le 17 octobre, lors d'un CMI, de confirmer la
décision de son prédécesseur d'installer à Toulon la maintenance des futurs SNA. Rien d'urgent, au vu des retards pris par le programme, dont le premier exemplaire ne sera plus livré qu'en 2020 (au lieu de 2017). La décision est d'autant plus logique que l'outil industriel de Naval Group est déjà installé à Toulon, et les aménagements pour l'accueil des SNA Barracuda ont déjà... aussi commencé depuis quelques temps.
Le site varois assurera à la fois les arrêts techniques majeurs (qui concernent en permanence un SNA en cale sèche) et les arrêts intermédiaires, réalisés à quai (entre 0 et 2 SNA).
Comme c'était aussi initialement prévu, la défense ne claque pas la porte aux talents brestois : le Finistère pourra accueillir des Barracuda, et assurer leur entretien majeur "en complément" de Toulon.
Le député de Brest (LREM) Jean-Charles Larsonneur "salue cette décision qui permettra à Brest de conserver pour les Barracuda une capacité d'accueil et d'entretiens courant et intermédiaire, en complément du port de Toulon, pour les ATM." Pas de réaction en provenance de Toulon, qui décroche pourtant la timbale.
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