Un Antonov 26 affrété par l'armée française s'est écrasé à l'atterrissage ce matin à Abidjan. Au moins
trois membres d'équipages sont morts, un quatrième est porté disparu, et les trois autres -dont un Français- ont été pris en compte selon l'état-major des armées (EMA). Les trois uniques passagers, tous des militaires français, ont été "blessés" explique la même source, sans pouvoir en dire plus. Il est vraisemblable que l'appareil portait aussi du fret.
Pas d'information sur l(es)'unité(s) d'origine de ces militaires : l'avion était régulièrement utilisé par la TF Sabre, qui assure les opérations spéciales dans toute la BSS. L'EMA parle de militaires, mais s'épanche rarement sur l'action et la localisation des forces spéciales.
L'avion s'est écrasé alors qu'il "pleuvait" et que les conditions météo étaient globalement "défavorables". L'appareil s'est abimé sur la plage, à proximité du camp de Port-Bouët et de l'aéroport.
Faute d'aéronefs en nombre suffisament disponible dans l'armée de l'air, l'EMA est contraint depuis les opérations au Sahel à louer des capacités au secteur civil. La location de celui-ci devait durer jusqu'en novembre.
Un An-26 a d'ailleurs été régulièrement utilisé pour des relèves infra-théâtres, sans que personne ne s'en émeuve vraiment, à Paris. Une dizaine d'aéronefs étaient ainsi affrétés, sous un titre ou un autre, à la grande époque de Barkhane.
Ce crash est le deuxième, après celui, déjà mortel, d'un Merlin de la société CAE Aviation, au décollage de l'île de Malte, l'an dernier. Les cinq occupants, deux contractors et trois personnels de la DGSE, avaient été tués.
Le bureau enquêtes accidents de la défense n'a toujours pas publié ses conclusions sur ce crash.
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