Au moins deux Atlas étaient en vol aujourd'hui : l'un était taské pour transporter des sénateurs, et
l'autre a quitté son garage de Clermont-Ferrand. Prenant le cap de sa base d'attache de Bricy, l'appareil a décollé de l'atelier industriel de l'aéronautique (AIA), à l'issue d'un check C light, le premier de la vie de l'Atlas dans l'armée de l'air. Il était arrivé début janvier, à l'époque, JYLD devait aller visiter le chantier, l'actu en a décidé autrement.
L'histoire ne dit pas si on retrouvé dans la cellule des souvenirs de Séville... ou de la BSS.
Cette première est aussi une petite victoire pour le service industriel de l'aéronautique (SIAe), rattaché à l'armée de l'air. Il démontre ainsi sa capacité à embarquer sur les programmes de nouvelle génération (1) : l'Atlas prendra progressivement la suite du Transall (dont le retrait est anticipé pour 2023). Le service a d'ailleurs investi, à Bordeaux (moteurs) et Clermont-Ferrand pour accueillir l'impétrant.
(1) il assure aussi la maintenance du Tigre (à Clermont) et du Caïman (à Cuers).