La traditionnelle fête aérienne a partiellement renouvelé son plateau cette année, avec du neuf, en l'air
et au sol, par delà les traditionnels tableaux historiques.
Au sol, l'escadron de transport d'opérations spéciales 3/61 Poitou et le Dunkerque,
en charge des écoutes aéroportées ont monté la tente à côté de leurs cousins de l'Anjou et du Béarn. Les escadrons Rafale de l'armée de
l'air étaient aussi de la partie, comme le présentateur Rafale de l'escadron
de transformation 2/92 Aquitaine, un habitué de la Ferté.
Le constructeur du Rafale a aussi dévoilé sur son stand un nouveau concept immersif de réalité virtuelle grand public, qui pourrait être téléchargeable en fin d'année sur son site internet. Il "suffit" de disposer d'une technologie de visualisation Oculus Rift implanté dans un casque immersif porté devant les yeux.
L'Enfer Normand, un groupe de reconstitution, a aussi connu une belle affluence, à côté d'un Dak en restauration de l'AJBS.
Dans le ciel, l'édition 2015 a livré quelques tableaux rares, comme un beau doublé avec un Sea Fury australien évoluant avec un Hunter aux couleurs suisses, ou un Curtiss Hawk 75 utilisé par la France en 1940.
Comme d'habitude, la marine a amené sa touche, incarnée par un Alizé restauré par une association, évoluant au milieu d'une patrouille de deux Rafale Marine et d'un MS760 nord finistérien.
La Sécurité Civile, qui se faisait rare, a aussi logé trois de ses appareils (EC145, Tracker, Canadair).
Dorine Bourneton, pilote privée de l'usage de ses jambes suite
à un crash d'avion dont elle était passagère, a montré qu'elle pouvait
effectuer une présentation dynamique en vol, à bord d'un CAP10.
Plus surprenant, un package de ballons de baudruches qui a créé un petit émoi chez les gendarmes des transports aériens, en milieu d'après-midi.
La Ferté 2015, c'était aussi quelques grands absents. Pas d'hélicoptères de l'armée de terre, mais à la place, un stupéfiant Bö105 (privé) évoluant au profit d'une boisson énergisante.
Boeing était de nouveau de sortie dans le ciel de l'Essonne avec un 737 immatriculé en France. Pour lui répondre, le ciel était vide d'Airbus, comme l'a déploré le speaker officiel.
Pas de liners, et encore moins d'Atlas, pour cause d'accident de Séville.
A la place, un compte twitter qui a fonctionné tout le weekend sur La Ferté (un peu léger quand même comme participation à une fête aérienne...) avant de rendre l'âme, en milieu de dimanche après-midi : le téléphone qui twittait aurait rencontré une mauvaise connection (pourtant internet passait bien...), et vidé sa batterie.