En même temps que les renforts, les relèves continuent sur le théâtre centrafricain, avec l'arrivée du GTIA
armé par le 13e BCA. Lessavoyards devaient à l'origine relever le 8e RPIMa dans le cadre de l'opération Boali. Ce mandat a ét éévidemment maintenu avec Sangaris, et l'effectif gonflé pour remplacer, quasiment homme pour homme, les éléments du 8e RPIMa. Les premiers arrivés sont issus de l'état-major tactique, de la 4e compagnie et de la compagnie de commandement et de logistique (CCL). La Belle 2 sera la dernière arrivée sur le théâtre.
La 2e compagnie du 21e RIMa est elle, par contre, rentrée en métropole. Elle avait été déployée en octobre 2013, et a donc, de ce fait, été aux débuts de Sangaris. Elle avait aussi été la première à sortir de la capitale, en étant déployée à Bossangoa pendant un mois.
Du côté des renforts, les premiers éléments venus du Tchad sont entrés en Centrafrique hier, par la route. Il s'agit d'un EMT du 12e Cuirs, avec un peloton blindé de cette unité, et deux sections du RMT, avec un détachement logistique, le tout formant un SGTIA. Ce n'est donc pas la totalité du groupement Terre des éléments français au Tchad qui est partie pour la Centrafrique, soit une progression de 1250 km entre N'Djamena et Bangui.
Deux compagnies du 2e RIMa sont aussi déployées, désormais, en Centrafrique. L'une avait été repérée par ce blog en province après un passage dans la capitale où elle est arrivée le 8 février, mais une autre, la 4e, est aussi en charge de la protection de l'aéroport. Jusqu'à maintenant, le porte-parole de l'EMA a nié la présence de ces deux compagnies (tout comme des éléments du RICM qui les accompagnent). La 4e compagnie est même, très officiellement, encore déployée en RCI, avec un EMT la CCL.