Par delà ce qui a déjà pu être envoyé en amorce de phase, la piste principale pour renforcer les effectifs en
Centrafrique consisterait à prélever des ressources déjà présentes en Afrique, ce qui aura aussi pour mérite de ne pas creuser plus encore le puits sans fond(s) des surcoûts opex. Une compagnie est ainsi disponible au Tchad, où le RMT arrive en relève, au groupement Terre. Une autre compagnie est aussi disponible à Djibouti. C'est aussi le cas en Côte d'Ivoire, qui avait déjà renforcé Serval, puis Sangaris, en 2013. Mais une compagnie (du 126e RI) était déjà déployée, donc, en RCA. Elle vient d'être relevée.
Les forces françaises au Gabon, réservoir traditionnel des forces, et particulièrement depuis le début des évènements en Centrafrique (décembre 2012) ne peuvent pas faire plus : tout le 6e BIMa (constitué autour de deux compagnies tournantes, une amphibie et une para) est actuellement déployé, ainsi que le DETALAT et l'état-major, général compris.
Un chant du cygne, alors que l'on sait que l'essentiel des moyens actuels des FFG seront basculés, d'ici 2015, sur Abidjan.