Un hélicoptère AS532AL exploité par un équipage du fabricant, Eurocopter, s’est écrasé en début d’après-midi dans les gorges du Verdon. Six personnes, toutes salariés de la société, en sont mortes. A bord figuraient un pilote, un INE (ingénieur navigant d'essais), un ingénieur navigant mécanique et trois techniciens.
Eurocopter confirme qu'ils sont tous français et tous employés par la société.
Par contre on n'a pas d'explication sur les raisons de ce volume de personnel présent à bord. Les essais de sortie de chaîne peuvent se faire avec moins de personnel à bord de l’appareil.
L’appareil était destiné à l'Albanie, reconnaît Eurocopter. L'appareil allait lui être livré.
Les raisons de l’accident ne sont pas connues. On a évoqué la présence de lignes électriques dans les parages. Des témoins visuels ont observé une mise en cabré puis une perte de contrôle fatale.
Un autre témoignage non officiel évoque la présence d’une deuxième machine d’un type non défini. La porte-parole d'Eurocopter n'a pas d'information sur la réalité de cette deuxième machine.
Une cellule de crise est à l’œuvre pour prévenir les familles et commencer à comprendre l'évènement.
Une enquête aéronautique sera menée par le BEAD-Air, ainsi, sans doute, qu'une enquête judiciaire. Des gendarmes se sont déjà rendus sur place pour les premières constations.
Le dernier appareil perdu par l’industriel était un Tigre, qui s’était écrasé en Australie lors d’une présentation. Les deux pilotes s’en étaient tirés indemnes.
Mais Eurocopter n'a pas connu d'accident mortel depuis sa création, il y a vingt ans, en 1992.
Le ministère de la Défense français exploite 26 Cougar. Trois ont été accidentés depuis leur entrée en service, dont un Cougar de l’armée de terre qui avait tué huit de ses occupants, au large du Gabon.