Derrière cette alittération en B réside un véritable souci : le plan de relance, qui devait payer le renouvellement de la batellerie des deux (bientôt trois) bâtiments de projection et de commandement (BPC) ne peut dégager que les sommes correspondant à quatre L-CAT, ces systèmes de débarquement ulramodernes développés par CNIM. Les quatre doivent être livrés entre 2011 et 2013, et les deux suivants auraient dû suivre, en 2013, mais la Royale est en train de faire un croix dessus.
Ce programme pourtant prioritaire avait déjà été sacrifié dans les choix budgétaires précédents, et n'a donc dû son salut qu'au plan de relance : le projet LCAT est produit en France, et porté par une PME ; il est donc particulièrement légitime.
Mais il y a tant de projets légitimes, qu'il a fallu saupoudrer entre tous. Résultat, les sous... manquent pour payer toutes les urgences.