Il y a 80 ans, le général De Gaulle diffusait son appel à la BBC. En France, dans l'Empire, ailleurs,
des hommes et des femmes se sont levés. L'Ordre de la Libération incarne l'esprit de ces quelques uns, issus de tous les pans de la société Française, qui ont changé le cours de l'Histoire, parce que d'abord la France a été soutenue par celle qui sont encore ses alliés, les Etats-Unis (qui ne sont entrés en guerre que le 7 décembre 1941, après Pearl Harbour) et la Grande-Bretagne, la seule à combattre en 1940, et à accueillir ce général Français atypique.
C'est cet esprit de résistance que le chef de l'Etat va célébrer aujourd'hui à Paris et Londres. C'est aussi celui qui a été diffusé hier à l'Ordre, lors d'une remise de fourragères à des représentants du 2e bataillon de l'ESM, face au président ce matin.
Après avoir interagi avec le Compagnon de la Libération Hubert Germain, le nom de promotion n'était plus très difficile à trouver. Après une autre interaction, téléphonique, entre le vétéran de la 13e DBLE et l'artilleur Pierre Simonnet, ensemble à Bir Hackeim, puis l'accord des hautes autorités, la messe fut dite : cette promo-là pouvait s'appeler "Compagnons de la Libération".
Les élèves ne l'avaient sans doute pas prévu, ce choix les amène à pouvoir porter, depuis hier, la fourragère de l'Ordre. Pour la durée de leur scolarité.
Toujours prompt à mobiliser les ambassadeurs, le général Christian Baptiste a transmis la fourragère et le message, universel des Compagnons. Message reçu 5/5 par Elise, 22 ans, une des 171 de la "Compagnons de la Libération. Dans les 1038, elle a pris pour exemple celui de Laure Diebold, une de six femmes de l'Ordre, qui incarne les valeurs de "courage" et de "résistance".
Cadre du 2e bat, ce capitaine de gendarmerie reconnaît lui aussi l'immense exemple incarné par les 1038 sur les 171 de 2020.
L'état du monde n'inspirant pas à la détente, leur exemple servira de boussole, comme le pense le général Baptiste, dans les "moments plus durs". Les jeunes ont déjà connu l'un d'eux, perdant un de leur camarade en route. Ils ne l'ont pas oublié : ses parents étaient hier présents aux Invalides pour recevoir, eux aussi, la fourragère.
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