C'est devenu même un sujet d'article dans le très sérieux journal Le Monde. Les frictions entre les
journalistes de l'AJD et la communication de défense ont franchi un nouveau palier, suite à une très brève réunion, hier, un mois après la lettre ouverte de l’association des journalistes de défense (AJD , diffusée le 7 mai).
Cette réunion devait notamment associer le communicant de la ministre, avant une réunion avec cette dernière. Faute de communicant de la ministre, la réunion s'est abrégée après 15 minutes durant lesquelles les cinq représentants journalistes (deux membres du bureau de l'AJD, trois journalistes choisis par le bureau, dont le rédacteur de ce blog, pour compléter le diagnostic de la chaîne communication des armées, et sept représentants de cette dernière) ont déploré les multiples et récurrentes carences du système et formulé les solutions que doit adopter le minarm s'il veut sortir de cette crise inédite.
Ces carences interpellent, au vu des importants moyens dont dispose le minarm dans ses relations avec la presse : 1300 personnels arment la chaîne communication.
Les interpellations des journalistes ont porté à la fois sur des questions pratiques (accessibilités des agendas, des photos, limitations des reportages) mais aussi sont revenues sur le fondements de la lettre du 7 mai, évoquant pressions et mensonges, et une détérioration générale des relations depuis au moins trois ans.
Plusieurs intervenants, dont le secrétaire général de l'AJD et votre serviteur, ont fait remarquer que la plupart des problèmes soulevés il y a un mois dans la lettre l’avaient déjà été en 2019 lors de réunions précédentes avec la DICOD, lors de points presse (quand ils existaient encore) ou avec le chargé de communication de la minarm. De l'aveu général des présents, la situation s’est encore dégradée dans le mois écoulé, avec de nouvelles pressions.
A ce jour, la réunion prévue avec la ministre des armées n’a toujours pas eu lieu.
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