jeudi 28 mai 2020

Une égalité de chance d'accès (suite)

Même si le flot de nominations du jour n'est pas forcément le bon exemple, depuis son arrivée à
l'Elysée, le président de la République et chef des armées a établi qu'à chaque position publique que ses ministres lui proposeraient, la liste devait compter des noms de femmes et d'hommes. On le sait, c'est compliqué au minarm : beaucoup moins à la DGA et au SSA (la seule femme promue ce jour dans les officiers supérieurs est Sylvie Pérez), mais beaucoup dans les armées.
La minarm a fait sienne aussi cette volonté de promouvoir les femmes, quitte même à accélérer certaines trajectoires, comme la n°2 de la DICOD, passée générale à 48 ans, devant la plupart des hommes de sa promotion. L'armée de terre dispose d'un deuxième officier général, postée au COM-TN, qui n'a pas manqué de travail ces trois derniers mois.
C'est très compliqué dans la marine, où la ressource est pour l'instant peu fournie en amiraux féminins même si le réservoir se remplit peu à peu.
Dans l'armée de l'air, où le réservoir des femmes est assez riche, la meilleure visibilité des femmes est aussi considérée. L'une d'elles, brigadière à l'EMAA (elles sont deux; Dominique Arbiol et Véronique Batut) pourrait manifestement constituer une candidature de choix pour le commandement de l'école de l'air. Elle serait la première femme à ce poste. Confirmation ou non de cette option prioritaire le mois prochain.

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