Les rapports parlementaires sur le budget 2019 confirment une situation sclérosée et inquiétante en
matière d'aéromobilité. Le rapporteur terre, Thomas Gassilloud explique que seul un hélicoptère sur quatre dans l'armée de terre est en mesure de prendre l'air, ce qui inquiète à la fois pour les opex, mais aussi pour des situations de crise en métropole. L'élu constate aussi que l'armée de terre n'a pas assez de pilotes formés pour les missions les plus complexes, tout ceci découlant aussi... du manque de machines pour faire voler les pilotes.
Le rapporteur Air, lui, constate que les voilures tournantes ne figurent pas dans les priorités de la LPM, et de surcroît, pour les forces spécales. Deux Caracal doivent être remplacés, et les promesses de la ministre, rappelées par Jean-Jacques Ferrara, n'ont toujours pas été tenue. Paradoxal, car cet achat était prévu en 2017, quand en plus il était possible d'avoir ces machines à un bon prix.
Dans l'armée de l'air, les aéronefs de transport tactique et stratégique n'ont pas non plus la pêche si on se réfère à la statistique de l'élu corse : seulement 12 aéronefs capables de prendre l'air sur un parc de 44 ! (le point d'exclamation est de lui aussi).
Selon l'élu, l'Atlas pourrait avoir des capacités tactiques prévues dans la boruchure, notamment en matière de largage de parachutistes en... 2020. Un nouveau report, donc, des objectifs fixés par les Etats. Puisque ces capacités étaient attendues cette année, dans la dernière version.
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