L'Algérie est un partenaire discret mais réel de la France dans ses opérations au Sahel depuis 2013, ce
qu'a confirmé, sans plus se livrer, le sous-chef opérations de l'EMA (SCOPS), face aux sénateurs. "Nous pensons que nous devons intensifier le dialogue au niveau
opérationnel entre le commandement de Barkhane et les autorités
militaires algériennes de la zone. Cela viendra utilement compléter les
facilités logistiques que l'Algérie accorde à l'opération Barkhane et
qui sont très appréciables" a-t-il déclaré aux parlementaires en réponse à une interpellation d'Hélène Conway Mouret.
"Chacun sait que l'Algérie est un grand pays de l'espace Sahélo-Saharien qui a un rôle très important à jouer en matière de lutte contre le terrorisme dans cette région. Elle a beaucoup d'atout pour cela : ses capacités militaires et de renseignement, sa position géographique mais aussi la richesse de son expérience en la matière" a aussi constaté le général Grégoire de Saint Quentin.
On le sait, les frontières sont parfois difficiles à discerner au sol. Des airs, c'est plus facile : les trois frappes simultanées du mois de février sont intervenues à quelques centaines de mètres seulement de la frontière entre le Mali et l'Algérie. Trois frappes, avec, peut-être aussi, un message inclus à Alger.
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