C'est aujourd'hui la femme la plus haute placée dans l'appareil de défense, après la ministre : Claire
Landais, 44 ans, vient d'être nommée secrétaire générale à la défense et la sécurité nationales par Emmanuel Macron. Ce n'est que la deuxième fois qu'une femme occupe ce poste.
Elle est, comme le chef des armées, issue de l'ENA et a également été diplômée de l'ESSEC et de Sciences-Po.
Elle a réalisé une partie de sa carrière au conseil d'Etat, mais c'est surtout au ministère de la défense, en pilotant la direction des affaires juridiques, (DAJ) qu'elle s'est faite un nom, ne rebutant pas à aller sur le terrain et à mettre les mains dans le cambouis pour mesurer concrètement quelques unes des problématiques auxquelles étaient confrontés les militaires français, plongés depuis plusieurs années dans une judiciarisation croissante des opérations. La Légion étrangère ne l'a pas oubliée, en en faisant une légionnaire de première classe.
On lui doit notamment une évolution du droit pour mieux contrer les pirates et les narcotrafiquants.
Structure très mal connue et qui fait peut parler d'elle, le SGDSN dépend du Premier Ministre. Son périmètre d'action s'avère relativement large, du pilotage de la lutte antidrones à la préparation des conseils de défense, ainsi que des plans d'urgence et de résilience de l'Etat (Piratom, Piratmer, Piratair, etc).
La nouvelle affectation de Claire Landais est manifestement un signe que la structure devrait connaître un nouveau souffle.
La nouvelle SGDSN est aussi légionnaire de 1ère classe après oeuvré au profit du statut des légionnaires d'active et en retraite. Photo Jean-Marc Tanguy
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