lundi 4 décembre 2017

L'innovation, par les FS

Sans presse autour d'elle, la ministre a pu s'immerger quelques heures dans la capacité d'innovation
d'une unité de forces spéciales, vendredi. Elle a pu ainsi mesurer la réactivité, mais aussi la façon dont opérationnels et industriels (il n'y en avait qu'une seule présente) peuvent fonctionner sur boucle courte.
A l'appui de la démonstration, le Squale, le nouveau vecteur nautique d'infiltration du 2e escadron, conçu et livré en 10 mois chrono, en interaction avec la STAT et le régiment. Evidemment, de telles réalités font presque frémir, à l'heure où l'équivalent roulant du Squale, le PLFS (le grand absent des restitutions de cette visite) n'est pas forcément au mieux de sa forme après des années de gestation. La présidente d'UFAST, Virginie Monnier-Fleury, explique avoir pu travailler "en collaboration totale" avec les opérationnels. Et en prise directe.
Un dialogue direct entre les acteurs concernés sans trop d'intermédiaires, la ministre a donc peut-être ré-entendu ici ce qu'on lui avait déjà expliqué là, dans son bureau.
L'histoire est d'autant plus belle qu'elle mobilise une PME -Ufast- et essentiellement des technologies françaises. D'autres exemples existent déjà en matière de capteurs -la spécialité du régiment-, de minidrones, de systèmes de transmission et de prévision météo, bref, quand l'innovation est libérée, elle fait vite des petits.
Une réalité que la ministre et son directeur de cabinet, qui l'avait accompagnée, voudront sûrement désormais mieux faire vivre, dans la conventionnelle, mais aussi le fonctionnement quotidien du ministère.

Mesi nfops et photos sur le twitter @defense137


Le général Bernard Barrera présente les matériels à la ministre et à son directeur de cabinet. Photo armée de terre.