C'était dans la nuit de lundi à mardi : GIGN, RAID et BRI-BAC étaient mobilisées pour un bref
exercice de contre-terrorisme à l'aéroport d'Orly, associant aussi ADP. Chacun dans son domaine : le GIGN, spécialiste identifié du plan Piratair s'est chargé de l'avion, là où le RAID se positionnait dans l'aérogare sur une autre prise d'otages. La BRI-BAC, elle, résolvait une autre crise sur un bus dans la même zone géographique. Le tout, sur la coordination d'un préfet (civil), celui du Val-de-Marne. A noter l'action initiale d'une patrouille Sentinelle, vraisemblablement de l'armée de l'air, en charge d'Orly (où un aviateur a été poignardé par le passé).
Une telle réunion, sur un scénario apparemment très opérationnel, est une authentique première, et s'inscrit dans l'évolution qui a suivi les attaques de 2015, et les tests menés par l'unité de coordination des forces d'intervention (UCOFI).
Face à l'accélération du tempo et parce que confronté au scénario le plus complexe, une unité (le GIGN) a pris l'ascendant, apparemment sans difficulté pour les deux autres (déjà le cas en janvier 2015 lors de la recherche des Kouachi, BRI et RAID en concourant du GIGN). La proposition de la tactique a été réalisée par le PC des unités d'intervention, et validée par le Préfet.
Tout cela peut sembler formel, mais en 90 minutes, quelques vraies avancées ont dû avoir lieu.
Puisque contrairement à la précédente réunion, à Montparnasse, placée en partie sous l'oeil des médias, cet exercice-ci n'avait pas fait l'objet de la moindre annonce, et encore moins de couverture presse. Ce n'était donc sûrement pas de la com.
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