Dans le sillage d'Eric Trappier qui l'évoquait dès hier aux résultats de Dassault Aviation, le CIDEF
monte aujourd'hui au créneau des objectifs de crédits pour la défense, mais avec un argument bien à lui. S'il "prend acte des déclarations d'une majorité de candidats à l'élection présidentielle confirmant la pertinence de l’objectif de 2% du PIB" (tous ne le demandent pourtant pas pour la même date...), il rappelle aussi qu'il "ne s’agit pas seulement de défendre un pourcentage mais bien un montant, celui d’un effort additionnel substantiel rapide d’environ 2Md€ par an, consacrés au fonctionnement des Armées et à leurs équipements. La cible de 2% doit ainsi pouvoir être atteinte dès 2022".
Il évoque aussi la "modernisation des capacités des Armées dont l’usure est accélérée par un engagement très élevé dans la lutte contre le terrorisme" et le "comblement des manques capacitaires, notamment dans les nouveaux domaines de lutte (cyber, drones,...)".
Et s'autorise même une prédiction : "alors que les zones de crise permanente se sont multipliées, les contrats opérationnels de nos forces ne pourront être assurés en totalité faute d’effort budgétaire sur le maintien en service de leurs équipements et nos industries nationales de défense risquent de perdre des domaines de compétences de façon irréversible. Dans les conditions actuelles, il n’existe plus de marge de manœuvre."
Pour l'anecdote, c'est un défilé de chars Leclerc qui illustre le communiqué diffusé par le GICAT, les cavaliers apprécieront sûrement qu'on ait pensé à eux. Ou à l'un d'eux.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.