Il n'y a pas qu'à la presse qu'il manque : Marwan Lahoud, en partant d'Airbus, a laissé une chaise
vide en face de la DGA, à qui il semble manquer terriblement. Car Airbus n'a pas mesuré que les affaires militaires avec l'état français comprennent aussi du "spécial France".
Or le spécial France ne peut être vu, comme son nom l'indique, que par un Français, qui a souvent, et par ailleurs, quelques bons saints sacrements (notamment et théoriquement un casier vierge à la DRSD).
Laurent Collet-Billon a donc fait passer le message, cet après-midi devant la presse française (1), mais on imagine bien qu'il n'a pas attendu cet après-midi pour envoyer, lui aussi, ses messages, par lettre, ou pas.
Airbus va donc vite se retrouver devant un problème : il faudra promouvoir un Français au bon niveau (ou le recruter), un poids lourd comme on dit, ou les relations entre Airbus et la Défense resteront complexes.
Or, le client français, parfois insondable, est, dans la défense, un excellent client. Le premier client d'Airbus HC, et sans doute, dans le militaire en tout cas, pas un mauvais client d'Airbus Safran Launchers. Un client à écouter donc beaucoup mieux.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.
(1) il se fait rare, ce qui est rare est couru, la presse était donc pour une fois très nombreuse dans la salle qui sert habituellement au point presse du ministère de la défense. Les porteurs de carte de presse étaient, dans mon décompte, plus nombreux que les pontes de la DGA, c'est dire toute la magie de ces quelques dizaines de minutes.
