L'exercice "Foudre" (1) qui a réuni le GIGN, le RAID et la BRI parisienne, en début de semaine, à
Orly, a eu recours a des équipements inattendus puisque les opérateurs de ces unités ont utilisé des... airsoft (des répliques d'armes qui tirent des petites billes) avec des amplificateurs, là où d'autres mobilisaient des simunition (arme réelle tirant une "balle" marqueuse en bleu, utilisée à l'entraînement).
Evidemment, en milieu ouvert, et sans vrais terroristes, il est difficile de défourailler avec des munitions réelles. Sauf à vouloir refaire l'aérogare ou se fâcher avec Air France.
Mais, à ma connaissance, c'est la première fois que le réalisme est aussi recherché dans ce domaine. Cela peut faire sourire, mais si des traces des "balles" sont visibles ailleurs sur les "terroristes", c'est que le tir n'a pas atteint son but.
Une problématique qui intéresse aussi bien les forces d'intervention spécialisée, que demain, les forces armées. Un fournisseur d'airsoft ne s'y est pas trompé, d'ailleurs, et compte bien attaquer ce marché, qui permet de générer quelques économies.
(1) le nom de baptême de cet exercice, que j'ignorais, a été dévoilé par mon camarade Pierre-Marie Giraud dans l'Essor de la Gendarmerie.
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